Selon une publication sur le mur de Euloge Kouyo First, le rappeur ivoirien Himra, de son vrai nom Bakayoko Abdul Rahim, s’est exprimé sur l’engouement que suscitent ses prestations. Conscient de son ascension fulgurante, l’artiste avoue que lorsqu’il voit tout ce monde pour lui, il a l’impression que ce n’est pas réel.
« Quand je vois tout ce monde pour moi, j’ai l’impression que ce n’est pas réel. C’est comme si j’étais dans un rêve et que tout allait disparaître au réveil », confie-t-il. Toutefois, il reconnaît que son succès n’est pas le fruit du hasard, mais bien le résultat d’un travail acharné.
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Revenant sur les photos du promoteur Yannick Rossi à la Basilique de Yamoussoukro, Himra souligne que ce dernier a agi avec le cœur dans le cadre de la promotion de son concert dans la capitale politique ivoirienne. « Quand on fait quelque chose avec le cœur, on ne se contrôle plus. Lui et moi sommes ensemble et nous allons tout faire pour la réussite de cet événement », explique-t-il.
Interrogé sur ses attentes musicales, Himra affirme ne pas se sentir comblé malgré son succès. « Je ne suis jamais rassasié, et c’est ce qui me pousse à continuer encore et encore », confie-t-il, mettant en avant son ambition sans limite.
Concernant son concert au stade de la BAE de Yopougon et les difficultés rencontrées par les promoteurs, il se veut clair : « Pour moi, l’essentiel est de recevoir mon cachet et de venir chanter, même s’il n’y a que deux ou cinq personnes dans la salle. Dès l’instant où je signe un contrat, je suis obligé d’être sur scène et de donner mon concert ». Pour lui, la réussite ou l’échec d’un événement dépend du sérieux des organisateurs.
Himra continue ainsi d’écrire son histoire dans le paysage musical ivoirien, porté par une ferveur grandissante autour de ses prestations.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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