Dans un contexte de sécheresse persistante, le roi Mohammed VI a exhorté le 27 février 2025 les Marocains à renoncer cette année au sacrifice du mouton pour l’Aïd al-Adha. Une mesure exceptionnelle visant à préserver le cheptel national et à limiter l’impact économique sur les éleveurs et les ménages.
Le souverain a mis en avant la nécessité d’une approche responsable et solidaire face aux conditions climatiques difficiles. Il a rappelé que, bien que profondément enracinée dans la tradition islamique, l’immolation d’un mouton n’est pas une obligation absolue en cas de contrainte majeure.
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Cette décision intervient alors que le Maroc connaît une baisse alarmante des précipitations, mettant en péril l’agriculture et l’élevage. Le gouvernement envisage par ailleurs des mesures de soutien aux agriculteurs et pourrait agir pour stabiliser les prix des produits alimentaires, afin d’amortir l’impact de la crise sur la population.
Un appel à la solidarité et à la résilience, alors que le pays fait face à un défi environnemental de taille.
Karina Fofana