Ce jeudi 27 février 2025, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a rencontré une délégation de cinéastes présents à Ouagadougou pour la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).
Conduite par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, la délégation regroupait des acteurs du 7ᵉ art venus des quatre coins du monde.
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Un échange pour l’avenir du cinéma africain
Le ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo a souligné l’importance de cette rencontre, estimant qu’elle permettra de « tracer des sillons probants pour le cinéma africain ». De son côté, le réalisateur malien Cheick Oumar Sissoko, porte-parole des cinéastes, a exprimé sa gratitude envers le gouvernement burkinabè et son peuple pour leur engagement continu en faveur du cinéma africain depuis la création du FESPACO en 1969.
- Sissoko a insisté sur le rôle crucial du cinéma dans la compréhension du monde et l’émancipation des peuples. « Nous sommes vos soldats derrière la caméra », a-t-il déclaré, affirmant que l’image est un outil puissant contre l’hégémonie médiatique et un moyen de renforcer la souveraineté culturelle des nations africaines.
Le Burkina Faso, terre du cinéma africain
Le Président Ibrahim Traoré a remercié les cinéastes pour leur présence, qu’il considère comme un message fort envoyé au monde : le Burkina Faso est debout et résilient. Il a réaffirmé son attachement à la culture et à l’image comme des leviers essentiels pour bâtir un avenir meilleur.
Le Chef de l’État a appelé les réalisateurs et producteurs africains à développer des contenus éducatifs qui transmettent aux jeunes générations des valeurs de paix, de cohésion sociale et d’harmonie. « Nous ne pouvons pas continuer à consommer ce qu’on veut nous imposer », a-t-il affirmé, encourageant la création d’un cinéma engagé et authentique.
Enfin, le Capitaine Traoré a félicité le Comité national d’organisation pour le bon déroulement des activités du FESPACO, réitérant l’engagement du Burkina Faso à demeurer un bastion de la promotion du cinéma africain.
À l’issue de la rencontre, les cinéastes ont assuré que le Burkina Faso resterait la terre d’accueil privilégiée du cinéma africain, un symbole fort pour cette biennale qui continue de rayonner à travers le continent et au-delà.
Karina Fofana