Le boxeur burkinabè Caporal Mathias Napaongo, plus connu sous le nom de Mathias le Fighter, a une nouvelle fois fait parler son talent sur le ring. Opposé à l’Anglo-Nicaraguayen Jorge Moreno lors du Gala international de boxe Fight for Peace, organisé au Palais des Sports de Ouaga 2000. Ce militaire au front a remporté le 7 février 2025 une victoire éclatante aux points après un combat acharné de huit rounds.
Triple champion d’Afrique de la World Professional Boxing Federation (WPBF), Mathias Napaongo continue de briller dans le noble art. Avec un palmarès impressionnant de huit victoires en huit combats, dont sept remportées par KO, il confirme son statut de fierté nationale. Face à un adversaire redoutable, il a su imposer son rythme et sa puissance, livrant une prestation empreinte de technicité et de respect.
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Un guerrier sur tous les fronts
Mais Mathias le Fighter ne se contente pas de défendre son pays sur le ring. Militaire engagé, il lutte également contre le terrorisme armé de son fusil dans les zones de conflit du Burkina Faso. Entre la brousse et les rings, il incarne un modèle de courage et de détermination, combattant aussi bien pour la sécurité des citoyens que pour l’honneur du sport burkinabè.
Membre du Club USFA Box (Union Sportive des Forces Armées), Napaongo jongle entre ses missions militaires et sa carrière de boxeur professionnel. Son engagement dans ces deux combats, l’un pour la paix, l’autre pour la victoire, fait de lui un symbole de résilience et de patriotisme.
Une victoire qui honore le Burkina Faso
Sa performance lors du Gala Fight for Peace témoigne une fois de plus du talent burkinabè dans le domaine de la boxe. En décrochant cette victoire face à Jorge Moreno, Mathias Napaongo envoie un message fort : celui d’un Burkina Faso debout, prêt à relever tous les défis.
Avec ce nouveau triomphe, Mathias le Fighter inscrit son nom parmi les plus grands ambassadeurs du sport burkinabè. Entre honneur, discipline et combativité, il continue d’inspirer toute une génération, prouvant que le courage ne connaît ni limites ni frontières.
Karina Fofana