Invitée sur le plateau de Peopl’Emik (PPLK) sur La 3, Cassandra Assamoi s’est exprimée sans filtre sur sa relation conflictuelle avec sa mère, la chanteuse Dothy Z. Accusée d’avoir levé la main sur celle qui lui a donné la vie, la jeune danseuse et influenceuse a tenu à rétablir sa vérité : « On dit que je frappe ma mère ? Pas du tout ! »
Cassandra Assamoi n’a pas caché les difficultés qu’elle a rencontrées en grandissant aux côtés de sa mère. Dès son adolescence, elle affirme avoir ressenti le besoin de s’affirmer et de faire ses propres choix, ce qui aurait généré de nombreuses tensions avec Dothy Z. Selon elle, cette dernière aurait voulu garder un contrôle total sur sa vie.
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« À un moment de ma vie, j’ai consulté trois psychologues, car je ne comprenais pas l’environnement dans lequel j’évoluais, notamment ma relation avec ma mère. Cela m’a beaucoup pesé, et je voulais comprendre. J’ai donc entrepris un travail sur moi pour me guérir, accepter que ce que je ressentais était réel et que mon environnement n’était pas sain. Il fallait que je m’affranchisse de tout cela pour avancer », a-t-elle expliqué.
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Concernant son père, elle se montre plus tendre. Une déclaration qui contraste avec ses propos sur sa mère, soulignant une relation plus apaisée avec son père, malgré son absence. « Il vivait sa vie, mais il est décédé aujourd’hui, mon papa adoré. À l’adolescence (vers 14-15 ans), je voulais m’affirmer seule, faire mes propres choix, et cela a créé de nombreuses tensions entre ma mère et moi. Elle voulait que je sois entièrement sous son autorité, elle le disait clairement : Cassandra sera à mes pieds. Heureusement, ma grand-mère m’a transmis le don de la danse, ce qui m’a permis de trouver une issue. », s’est souvenue Cassandra Assamoi.
À l’en croire, quand il y a un déséquilibre ou une faille chez les parents, c’est là que les enfants s’éloignent. « Tous les enfants qui prennent leurs distances l’ont fait parce qu’à un moment donné, un parent a été trop dur ou abusif. Un bon parent devrait se dire : Mon enfant a peut-être un don, je vais l’accompagner. Si ça n’a pas marché pour moi, que cela réussisse pour mon enfant, ce sera aussi une victoire. C’est pour cela que j’admire des figures comme le père de Didi B, qui accompagne son fils sans jamais le dénigrer, ou encore Madame Yolande Yacé. », a-t-elle précisé. Et d’ajouter : « J’aurais aimé que cela se passe ainsi pour moi. Mais pour cela, il faut être préparé à avoir des enfants et les élever dans un cadre bienveillant. »
Plongée très tôt dans le monde du spectacle, Cassandra Assamoi raconte avoir dansé avec sa mère dès l’âge de 7 ans. « J’ai grandi très tôt. Dès mes 7 ans, je dansais déjà avec ma mère. Je connais les coulisses du showbiz comme ma poche. À ma connaissance, aucun enfant sur cette terre n’a autant essayé d’aider sa mère que moi, et je ne parle même pas de l’aspect financier. Je connais son histoire et ce qu’elle a vécu. », a-t-elle fait remarquer.
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Pour Cassandra Assamoi il y a deux types de personnes : « ceux qui, après avoir subi des traumatismes, font tout pour ne pas les reproduire sur leurs enfants, et ceux qui, par égoïsme ou par égocentrisme, estiment que si eux ont souffert, leurs enfants doivent aussi souffrir. C’est pour cela que certains enfants ont des relations harmonieuses avec leurs parents et d’autres, non. »
Accusée d’avoir levé la main sur celle qui lui a donné la vie, la jeune danseuse et influenceuse a tenu à rétablir sa vérité. « On dit que je frappe ma mère ? Pas du tout ! La réalité, c’est qu’elle est une personne très violente lorsqu’elle est contrariée. Si tu essaies simplement de te défendre, on dira que tu lèves la main sur elle. Depuis longtemps, elle me dénigre, et pourquoi ? Parce qu’elle sait que je travaille avec mon image et ma réputation. », a-t-elle recadré.
Karina Fofana
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