La Confédération Africaine de Football (CAF) a dévoilé, le 25 janvier 2025, la liste des candidats éligibles pour les élections de son Comité exécutif (EXCO). Ces élections auront lieu le 12 mars 2025, au Caire, lors de la 14ᵉ Assemblée générale extraordinaire. Parmi les personnalités recommandées par la commission de gouvernance de la CAF figure Idriss Diallo. Celle de Samuel Eto’o a été rejetée.
La Confédération africaine de football (CAF) a révélé, le 25 janvier 2025, la liste des candidats éligibles pour les élections à son Comité exécutif (EXCO) lors de la 14è Assemblée générale extraordinaire qui se tiendra le 12 mars 2025, au Caire. Parmi les noms des personnalités recommandées par la commission de gouvernance de la CAF figure Idriss Diallo, président de la Fédération ivoirienne de football, aux côtés de figures comme Wallace John Karia, Mustapha Ishola Raji et Elvis Raja Chetty. Cependant, une absence notable sur cette liste est à noter.
A lire aussi : La Fondation LONACI devient le sponsor officiel des Arbitres de football ivoiriens
Il s’agit de celle de Samuel Eto’o, actuel président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). Malgré ses ambitions de rejoindre l’EXCO de la CAF, l’ancien capitaine des Lions Indomptables n’a pas été retenu parmi les candidats éligibles, une décision qui marque un tournant dans ses projets de gouvernance sportive au sein du continent africain. Ce verdict, bien que prévisible en raison des controverses entourant l’ancien attaquant, représente un revers majeur pour lui et, plus largement, pour le Cameroun.
L’aspiration de Samuel Eto’o à rejoindre la gouvernance de la CAF s’est heurtée à plusieurs obstacles. D’abord, des sanctions émises par la FIFA et la CAF ont pesé lourdement dans la balance. La FIFA l’a sanctionné après des incidents lors de la Coupe du monde U20 en Colombie. Du côté de la CAF, c’est lié à sa collaboration avec 1XBet une plateforme de paris en ligne controversée. Cependant, ce dernier n’entend pas baisser les bras.
Il y a quelques semaines, le président de la Féacfoot a affirmé à RFI que ‘’personne ne peut m’interdire d’être candidat au Comité exécutif parce qu’il y a encore plusieurs instances qui doivent se prononcer et tant qu’elles ne se sont pas encore prononcées, je ne suis pas condamné et je dois pouvoir être candidat. Et je crois que je ne serai pas condamné parce que nous avons assez d’éléments pour prouver notre innocence’’. Loin de se décourager, l’ancien quadruple Ballon d’or africain promet de poursuivre la bataille juridique pour défendre sa candidature.
Le Rassemblement
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction