L’affaire du partage des dividendes autour de la chanson « Coup de Marteau » continue d’alimenter les débats. Interrogé sur le sujet à l’émission Peopl’Mik (PPLK) sur La 3 le mardi 28 janvier 2025, l’artiste et producteur David Tayorault a appelé à la prudence et au respect du travail de Tam Sir, créateur de l’œuvre.
Pour David Tayorault, il est essentiel de vérifier la véracité des accusations avant d’accabler qui que ce soit. « Il faut déjà vérifier la véracité de ce qui a été dit à ce sujet pour accabler quelqu’un parce que dans ce genre de cas, c’est juste une publication qui a été faite avec des répartitions, moi je prends ça avec des pincettes. », a-t-il relevé.
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Il affirme que pour avoir des informations à la SACEM, il faut déjà être membre, en plus il faut avoir des droits sur l’œuvre concernée. Il précise que l’éditeur c’est celui qui va chercher les droits partout où il se trouve.
À en croire David Tayorault, Tam Sir est le seul à savoir qui a fait quoi dans sa chanson parce qu’à la base c’est sa chanson, donc en fonction de l’apport de chacun, il a fait la répartition des pourcentages.
« La chanson appartient à Tam Sir qui a fait appel à des collaborateurs extérieurs pour faire partie de la chanson maintenant les répartitions se font en fonction de ce que chacun a apporté dans l’élaboration de l’œuvre. », a-t-il ajouté.
Pour ce faire, a-t-il dit, il faut éviter d’être dans les émotions. « Et Je vous assure que si on vous montre les répartitions de droits d’auteur de certains groupes ici, beaucoup vont se perdre, parce qu’il y a pire ailleurs, donc il ne faut pas gâter le nom de Tam Sir (…) », a-t-il invité.
« Si je prends plusieurs personnes sur une œuvre et que je sais ce que ces personnes ont apporté sur l’œuvre, je propose des pourcentages en fonction de l’apport de chacun. Après si tu estimes que ce n’est pas beaucoup, ça se négocie. », a-t-il clarifié.
À l’en croire, ce sont des choses qui arrivent et l’on n’a pas besoin de faire ce genre de déclaration après avoir signé. « Parce que quand on te propose 1,5% mais c’est en fonction de ce que tu as apporté. Donc si tu n’es pas d’accord tu discutes en major et tu signes », a-t-il conseillé.
Lucien Kouaho (stagiaire)