Al Moustapha Touré était à la 7ème édition du PRIMUD tenue le dimanche 6 novembre 2022 au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan. Condamné à 5 ans de prison ferme depuis le 29 juillet 2022 dans l’affaire fraude sur les bons d’exonération des parlementaires, l’homme se balade en toute liberté et continue de narguer la justice ivoirienne.
Al Moustapha nargue-t-il la justice ivoirienne en continuant de poser dans des photos ? En effet, selon des photos postées sur les réseaux sociaux, il était à la cérémonie de proclamation des résultats de l’édition 2022 des Prix international des musiques urbaines et du Coupé décalé (PRIMUD).
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En effet, malgré la condamnation dont il fit l’objet le 29 juillet 2022, à l’issue du procès relatif à l’affaire de fraude sur les bons d’exonération des parlementaires, Al Moustapha Touré demeure en liberté. Pis, il s’affiche au premier plan des grands rassemblements tels que les concerts et autres événementiels fortement médiatisés.
Afriksoir avait déjà mentionné sa présence au Placali Show Festival le 28 août 2022 au canal aux bois de Treichville et quelques jours plus tard à une cérémonie de lecture coranique chez Yvidero.
Tout récemment, c’est à l’édition 2022 du Prix international des Musiques urbaines et du Coupé décalé (PRIMUD) qu’il a été aperçu. Cependant, notons que cette situation est vivement critiquée par le grand public notamment des internautes, qui déplorent un traitement de faveur vis-à-vis du citoyen Al Moustapha, se réclamant du RHDP, le parti du pouvoir en place.
Faut-il le rappeler, dans une ancienne vidéo enregistrée et postée par ses soins sur son mur Facebook, il a manifesté sa colère et sa déception vis-à-vis de certains membres de son entourage qui dit-il, seraient à la base de ses problèmes avec la justice. Dans la même vidéo, il a indiqué que tout ceci n’aurait été possible du vivant de son ‘’frère’’ l’ex-premier ministre Ahmed Bakayoko.
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« Ce n’est que maintenant que je réalise le décès de Ahmed Bakayoko, s’il était en vie personne n’aurait osé me traiter de la sorte », a-t-il déclaré en son temps, d’un air abattu.
Djabiga Soro