Agé de 56 ans, né à Ouagadougou, au Burkina Faso, titulaire d’une maîtrise en anglais, écrivain, metteur en scène, dramaturge et comédien, Ildevert Meda, est l’une des figures emblématiques du théâtre et du cinéma burkinabè. Il a joué dans plusieurs films dont plusieurs d’entre eux primés au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).
Ildevert Meda
Après son diplôme à l’Ecole de Théâtre de l’Union des Ensembles Dramatiques de Ouagadougou (UNEDO), Ildevert Méda a suivi de nombreux stages de mise en scène en Europe notamment sous la direction de Stéphane Braunschweig (théâtre de Gennevilliers et Scène Nationale d’Orléans), ainsi qu’avec Max Eyrolle (théâtre Expression7), Robert Angebaud et Lou Fortier (Francophonies de Limoges).
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Comédien, metteur en scène et conteur, avec plusieurs tournées en Afrique et en Europe, son parcours est étroitement lié au travail d’Alain Héma. Il est polyglotte, car il parle à la fois le français, l’anglais, le Mooré, le Dagara et le Malinké. Il a été plusieurs fois metteur en scène. En 1998, il est metteur en scène de Katizi de Katarina Taikon, Fusentast Teatret, Tronheim (Norvège)
Puis de L’amour d’une mère de Larlé Naaba, Ouagadougou etc.
Il a été plusieurs fois assistant à la mise en scène. En 1994, il fut assistant à la mise en scène de La légende de Wagadu de Moussa Diagana par Patrick Lemauff, France, puis de Monsieur de Pourceaugnac de Molière par Marcia de Castro etc.
En tant que comédien, il a joué plusieurs rôles dans Kadi Jolie, série TV de Idrissa Ouédraogo, Ouagadougou en 1999 ; en 1998 il a joué dans La noce chez les petits bourgeois de B etc.
L’homme dit avoir embrassé le métier de comédien par hasard. Il a joué dans plusieurs films dont certains ont été primés au Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou, FESPACO, notamment la série 3 hommes et un village, “Voyage à Ouaga”, “Kadi Jolie”, “Dossier brûlant”.
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La star du septième art fait observer qu’il n’a pas de préférence en ce qui concerne les rôles qu’il a joués. « L’interprétation dans les films est similaire aux enfants, car l’on ne peut pas avoir de la préférence pour l’un des enfants. Nous les aimons sans différence aucune même si l’un d’eux est conçu dans des difficultés », a-t-il confié à Sidwaya. Pour l’acteur de cinéma, c’est le public qui juge les comédiens, a-t-il souligné.
Kouaho Lucien (stagiaire)
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