Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux le mercredi 6 novembre 2024, la chanteuse ivoirienne Claire Bahi devenue pasteur a vivement critiqué Balthazar, au cœur d’une controverse pour avoir enregistré des vidéos intimes de plusieurs femmes à leur insu, puis diffusé ces enregistrements sur des sites réservés aux adultes.
Claire Bailly, de son vrai nom Claire Kehoua Bailly n’est pas du tout contente de l’attitude de Baltasar. Elle l’a fait savoir dans une vidéo sur les réseaux sociaux. « J’entends dire que Balthazar a le bâton de Moïse. Ce Balthazar a quoi de spécial ? En tout cas, il y en a qui ont plus que lui. Il existe des ancêtres en la matière », a ironisé Claire Bahi en dénonçant l’influence que cet homme semble exercer sur ses partenaires.
Claire Bahi a critiqué le comportement de Baltasar Ebang Engonga, un haut fonctionnaire de la Guinée équatoriale, qualifiant ses actes de malveillants et d’inconscients : « Ce Balthazar est méchant et inconscient. Parce qu’apparemment, il avait un but à atteindre en filmant ses ébats avec ces femmes. Il revendait, paraît-il, ses vidéos à des sites de films pour grands. »
Pour Claire Bahi, les actes de Balthazar dépassent le cadre du simple consentement entre adultes. Elle se questionne sur l’impact de ces vidéos, non seulement sur les femmes concernées mais aussi sur les réseaux sociaux, qui facilitent aujourd’hui la diffusion rapide de ce type de contenu. Elle ajoute que ces femmes, bien qu’ayant accepté d’être filmées par confiance, ne se doutaient pas que ces vidéos seraient exploitées commercialement.
Dans un appel à la justice, Claire Bahi a affirmé que, « Balthazar mérite la prison » pour les souffrances qu’il a infligées et les familles détruites. « Il a rendu ces dames actrices malgré elles, de films pour grands », a-t-elle conclu, rappelant que ce genre de comportements doit être sévèrement sanctionné pour protéger la dignité des victimes.
Rappelons que dans des vidéos, l’on reconnaît le directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), Baltasar Ebang Engonga, avec différentes partenaires, dont des épouses de dignitaires, dans son bureau au ministère des Finances. Cette affaire a fait grand bruit obligeant le vice-président de Guinée Equatoriale Teodoro Nguema Obiang Mangue à annoncer le lundi 4 novembre sur son compte X que le gouvernement allait « procéder à la suspension immédiate de tous les fonctionnaires qui ont eu des relations sexuelles dans les bureaux des ministères, car cela constitue une violation flagrante du code de conduite et de la loi sur l’éthique publique. »
Karina Fofana