Le président de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo (FITKD), Jean-Marc Yacé, a réagi aux récentes contestations concernant la gestion de la fédération et à l’organisation d’une prétendue « assemblée générale extraordinaire » par un groupe dissident le samedi 18 octobre 2024 à Adjamé. Lors d’une conférence de presse le lundi 21 octobre 2024 au Ivoiro-Coréen Alassane Ouattara d’Abidjan, il a fermement défendu son bilan à la tête de la FITKD, soulignant les avancées majeures réalisées sous sa présidence, notamment en matière de compétitions et de résultats olympiques.
Yacé a rappelé que la Fédération est la seule en Côte d’Ivoire à avoir ramené une médaille olympique, un fait qui témoigne selon lui du dynamisme de l’institution. « Comment peut-on dire que la Fédération ne va pas bien ? », s’est-il interrogé. Il a également mentionné les priorités auxquelles il a dû faire face, telles que le maintien du statut olympique de la Fédération et l’organisation de la Coupe d’Afrique.
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Le maire de Cocody s’est dit satisfait de son bilan à mi-parcours, tout en reconnaissant qu’aucun être n’est parfait. Il a expliqué que certaines priorités, notamment la préparation de la Coupe d’Afrique, ont retardé la tenue de l’assemblée générale, mais a précisé qu’elle est prévue pour novembre 2024.
Face à la dissolution du bureau directeur de la FITKD, Jean-Marc Yacé a justifié cette décision en évoquant des rumeurs nuisibles à la bonne marche de la fédération. « Le Bureau a été dissout parce qu’il y avait beaucoup de rumeurs qui ne sont pas forcément réelles qui nuisent à la fédération. », a-t-il déclaré. Selon Coulibaly Boubacar, vice-président en charge des affaires juridiques, le président a légalement le pouvoir de dissoudre le comité directeur à tout moment.
Quant aux accusations lors de la rencontre du 18 octobre 2024 des dissidents, Yacé a précisé que ce rassemblement, qualifié à tort d’assemblée générale extraordinaire, n’avait aucune légitimité. « Ce n’était qu’une réunion », a-t-il insisté, soulignant que seules les assemblées générales présidées par le président de la Fédération sont valides.
Quant au premier vice-président, Me Alain Zunon, ceinture noire 4ème Dan chargé des affaires juridiques, il a fait savoir que les « dissidents », ont agi en marge du dispositif de l’article 20, alinéa 2 qui stipule que, « l’Assemblée Générale se réunit un fois par an, en séance ordinaire. En outre, elle peut se réunir en session extraordinaire sur l’initiative soit du Président ; à la demande des 2/3 des membres du comité directeur ou encore à la demande motivée de la majorité absolue des Associations de bases en règle de leurs obligations fédérales au cours de la saison sportive. »
Le président de la FITKD a également annoncé des sanctions contre ceux qui ont usurpé le titre de la Fédération et organisé cette fausse assemblée générale. « C’est parce qu’on ne prend pas de sanctions que les gens continuent. Les sanctions vont suivre », a-t-il prévenu.
Yacé a conclu en rappelant que la FITKD reste concentrée sur ses objectifs, notamment la préparation des athlètes pour de futures compétitions internationales, tout en affirmant que les enquêtes sur les récentes allégations de scandale interne sont en cours. « Il a été demandé aux présumées personnes concernées de se retirer en attendant la suite des enquêtes », a-t-il dit.
Karina Fofana
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