Traité de « mendiant » par certains, Lo Père Daloa a tenu à faire une mise au point ce lundi 30 septembre 2024 sur son compte Facebook. Il fait savoir qu’il ne l’est pas avant de dire qu’il a construit à Gagnoa, à Yamoussoukro et à Agboville.
Lo Père souhaite comprendre à quel moment demander quelque chose ou faire de la publicité en échange d’une rémunération devient une nouvelle forme de mendicité. Organiser un événement et vendre des tickets constitue-t-il une forme de mendicité ?
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Aller voir son parrain pour obtenir un soutien financier est-il également considéré comme tel ?
Offrir de la visibilité à quelqu’un dans le besoin est-il une forme de mendicité ?
Si c’est le cas, alors nous sommes tous des mendiants, car il est impossible d’organiser un événement sans l’aide des autres.
Il est temps de cesser de dire des absurdités. Je sais ce que je fais ; je fais de la publicité avec passion et, par la grâce de Dieu, j’ai réussi à faire connaître de nombreuses entreprises.
Les personnes riches apprécient mon travail, car elles savent qu’elles en tirent profit.
Cela peut être qualifié de situation gagnant-gagnant.
Pour ceux qui me traitent de mendiant, je vous encourage à continuer, car cela ne me fait aucun mal, au contraire, cela me renforce.
Je rends grâce au Seigneur, car aujourd’hui, j’ai pu construire une maison à Gagnoa, et je suis en train d’en construire une autre à Yamoussoukro, ainsi qu’une troisième à Agboville. Je ne peux que remercier ceux qui m’ont permis d’atteindre ces objectifs.
Je suis convaincu qu’en mon absence, mes enfants n’auront pas à vivre comme moi, car ils hériteront de mes biens. Ils ne seront pas les locataires de demain, mais les propriétaires de demain.
C’est cela, le sacrifice d’un père pour ses enfants. Sachez qu’après mon anniversaire, j’organiserai une cérémonie de décoration à mes frais, peut-être que les parrains m’accompagneront, qui sait. Bref, c’était Lo père de Daloa.
A KA FÔ
A KA KE
Sans regrets.
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction