Le journaliste, Rash N’Guessan Kouassi s’est encore prononcé sur le cas de l’international ivoirien, Simon Adingra. Selon lui, une vraie femme Baoulé n’attend pas 22 ans pour chercher son enfant. Il invite le Procureur de la République à s’autosaisir de ce dossier afin qu’on n’en parle plus.
« Que devient ma Côte d’Ivoire ? On fait tout de travers et à travers. Dans ma dernière intervention, j’avais demandé de jouer balle à terre pour la carrière de Simon Adingra. Pour la notoriété de notre pays, il fallait calmer le jeu. Certains m’ont même traité de jeunes bétés de buyo. », a-t-il indiqué.
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Le journaliste invite chaque partie à aller à la négociation. « Je l’accepte, mais pour la gouverne, c’est parce que vous voulez tellement fouiller dans les culottes des gens que vous trouvez à dire autre chose qui n’est pas vraie. Ça nous coûte quoi d’aller à la négociation, à la compréhension, à la rencontre ? Tout le monde s’exhibe sur les réseaux sociaux que dame Yao a un enfant qui s’appelle Adingra. », a dénoncé Rash N’Guessan Kouassi.
Selon lui, « une vraie femme Baoulé n’attend pas 22 ans pour chercher son enfant. Pour retrouver un enfant, on fait tout pour que les parents de Tiébissou aillent vers les concernés pour parler de son avenir. Mais ce n’est pas sur les réseaux sociaux. »
Par ailleurs, il s’étonne du silence des autorités sur ce sujet. « Deuxièmement, je voulais interpeller nos journalistes après la Fédération ivoirienne de Football, le ministère des sports. Pourquoi sont-ils muets ? C’est lorsque ça va éclabousser tout le monde que vous allez intervenir ! »
À cet effet, il a invité le Procureur à se saisir du dossier. « Je voulais interpeller le Procureur de la République. Monsieur le Procureur, c’est un cas de société qui part à la dérive. Notre pays, comme un bateau, est en train de tanguer. Essayez de vous autosaisir ce dossier Adingra pour qu’on n’en parle plus. », s’est-il adressé.
Il a proposé que si c’est des examens de tests d’ADN qui doivent être effectués qu’on les fasse et qu’on n’en parle plus. « Car le cas Adingra est en train de toucher à l’identité de certaines autorités de ce pays. Nous sommes dans le désordre et ce sont les voisins des autres pays qui prennent le cas pour chanter tous les matins. Monsieur le Procureur, la balle est dans votre camp. », a-t-il conclu.
Karina Fofana
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