Dans une interview accordée à la Nouvelle Chaîne ivoirienne (NCI), l’actuel président de la Fédération ivoirienne de Football (FIF), Idriss Diallo a affirmé qu’il aimait joué au football, lorsqu’il était plus jeune. Il a indiqué qu’à l’époque, leurs parents ne connaissaient pas la valeur du football.
Il à souligné qu’il est venu avec ses parents dans la commune de Cocody dans les années 65-66. « J’ai fait tout mon cursus dans une école française, au Plateau, à l’école La Fontaine, où j’ai commencé mes études après, je suis venu à l’école Cocody-Est, derrière l’Allocodrome où j’ai fait l’école primaire, ensuite je suis allé au collège de Cocody, puis au lycée classique et à l’université d’Abidjan. », a-t-il argué.
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Au cours de ce parcours, il a fait savoir qu’il s’est fait beaucoup d’amis. À l’en croire, à cette époque, ils avaient une passion pour le football que leurs parents sanctionnaient.
« Quel jeune ivoirien qui a grandi au quartier qui n’aime pas le football ? J’ai grandi à Cocody, à côté du lycée Mermoz qu’on appelle Cocody centre. Nous avions un terrain et un autre à Sogefia derrière la RTI. », à fait savoir Idriss Diallo.
Et d’ajouter : « On a été bercé par le comité, on a tous joué au football. Entre gamins, avec des fortunes plus ou moins diverses. J’étais gardien de but, c’était ma passion. À notre époque, nos parents ne connaissaient pas la valeur du football. Donc quand tu joues tu football, on te frappait. »
« On disait que ceux qui jouaient n’étaient pas bien, on disait que ceux qui sont bien vont à l’école pour avoir des diplômes. Nos parents étaient des fonctionnaires ou des anciens fonctionnaires. », a-t-il confié.
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À l’en croire, le parcours « logique », dans leur éducation, c’était le collège, le lycée, l’université et avoir un travail. « Dans notre jeunesse, pratiquement chaque étudiant qui finissait avait l’opportunité d’avoir un emploi, l’école garantissait plus ou moins un travail. Nos parents n’avaient pas imaginé que le football serait ce qu’il est aujourd’hui, une véritable industrie avec des footballeurs qui peuvent payer tous les fonctionnaires d’un État. Peut-être que si mes parents avaient su ça à l’époque. Ils allaient le laisser jouer. », a-t-il poursuivi.
Karina Fofana
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