Ce poème symbolique en reprenant le mythe de Mamie Wata, déesse des eaux, incarnant la séduction est une carte postale présentant le visage de l’Afrique à la face du monde.
À l’image de TANAKAN qui s’est vu berner par les enjambements puérils de la séductrice Wata qui lui offrait »Le Paradis Sur Terre », me revient la métaphore d’une Afrique prise aux pièges de la séduction occidentale lui octroyant ce dont elle convoite mais à quel prix… ?
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Comme TANAKAN qui a bana* (il est mort) après avoir été exploité et vidé de toute sa substance par la déesse des eaux, l’Afrique bradant ses richesses voit ses rêves asséchés à l’aune de la réalité des promesses taries comme les mamelles de la veuve.
« Ne cède jamais à la tentation de la facilité » ce fut les derniers mots de TANAKAN à son fils avant de bana* ( Mourir).
Ce message est aussi un message adressé à toute l’Afrique et en particulier à sa jeunesse, qui pour cueillir de nouveaux soleils devra être allergique à la facilité, la démagogie, la democrature, la séduction de l’opulence sans effort et à la fausse vérité du gain facile.
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Oui l’Afrique peut se réveiller et se relever si elle dépoussière les paroles de Bernard Dadié jetées dans l’abîme de l’oubli « Le Travail, et après le travail, l’indépendance.»
Ce livre, porté par un souffle et une plume aiguisée et profonde est une prise de conscience collective pour le renouveau de notre soleil-ébène encore enraciné dans les racines de l’endoctrinement du passé colonial.
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