Alain Sawaya, arrangeur, chanteur, compositeur, animateur, raconte son histoire avec la Côte d’Ivoire où il est arrivé à 15 ans. Il fait savoir que chaque instant qu’il vit en Côte d’Ivoire est un souvenir et un fait marquant.
Mon histoire avec la Côte d’Ivoire a commencé très tôt alors que je n’avais que quinze ans en 1980. Mes parents, du Mali, ont décidé d’aller s’installer en Côte d’Ivoire, d’y travailler et y vivre. J’ai été scolarisé à mon arrivée à Abidjan au collège Bougainville de la Zone 4 (pour ma classe de 3ème) puis au Collège Jean-Mermoz de Cocody où j’ai été jusqu’au Baccalauréat.
A lire aussi : John Obi Mikel : « Le jour où j’ai dit à Messi qu’il avait volé le Ballon d’Or et il m’a répondu…»
J’ai mené d’innombrables activités toutes en relations avec les arts, la culture et la musique dans différents villages et communes de Côte d’Ivoire. J’ai ouvert en 1989 un studio d’enregistrement (Studios Séquence). Par la suite, j’ai ouvert de petites entités de production musicale affiliées à mon studio d’enregistrement avec des amis comme Marcellin Yacé, Olivier Blé, Honoré Kacou, Guy Lasme, Evariste Yacé, etc.
J’ai été au tout début de radio Fréquence 2 en 1991.
Chaque instant que je vis en Côte d’Ivoire est un souvenir et un fait marquants. J’en ai une bonne quantité !
Par exemple, avoir serré la main de feu le Président Félix Houphouët-Boigny ou de son épouse Madame Marie-Thérèse, vous marque pour la vie !!! Avoir eu la chance de connaître et d’être invité par feu Roger Fulgence Kassy, par Monsieur Georges Taï Benson, par le légendaire Studio 302 et Djira Youssouf, avoir eu la chance de fréquenter les plus grands de la musique en Côte d’Ivoire (que je ne citerai pas, car trop nombreux), être à la base de grandes productions musicales à succès, à l’origine de la naissance de styles musicaux, de groupes, de carrières artistiques ; avoir eu la chance d’animer l’une des émissions les plus écoutées et aimées de Côte d’Ivoire, etc., sont là des instants impossibles à oublier.
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
« Mon fétiche le plus puissant reste Roger Fulgence Kassy » (Georges Tai Benson)