La date de retour du « Djidji Ayôkwé », le tambour parleur centenaire du peuple Atchan ou Ebrié d’Abidjan, confisqué en 1916 par l’administration coloniale française et actuellement conservé au Musée du Quai Branly à Paris sera bientôt connue. Dans une interview accordée au journal Fraternité Matin, Maurice Bandaman, ambassadeur de Côte d’Ivoire en France a annoncé que la procédure de son retour en Côte d’Ivoire est en bonne marche.
Le « Djidji Ayôkwé », le tambour parleur centenaire du peuple Atchan, volé par les colons, va bientôt loger aux abords de la lagune Ebrié.
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Retour du « Djidji Ayôkwé
A en croire l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France dans une interview accordée au quotidien gouvernemental, « la Côte d’Ivoire a identifié 150 biens emblématiques dans les musées en France, et demandé leur retour. La plupart de ces biens se trouvent au musée du Quai Branly, en France. L’État français a donné son accord pour le rapatriement de ces biens, mais le processus est long. L’une des raisons, c’est que ces biens ont déjà été classés dans le patrimoine national français ».
A l’en croire, il faut que l’Assemblée nationale et le Sénat français votent une loi pour le déclassement de ces biens afin qu’ils puissent faire l’objet de retour dans leurs pays d’origine.
« En attendant que ces œuvres reviennent, le Président Emmanuel Macron a pris l’engagement de façon symbolique de procéder au rapatriement de certains biens dans quelques pays africains. Dont le Djidji Ayokwé, le tambour sacré du peuple Atchan en Côte d’Ivoire. La procédure de retour est en bonne marche », a-t-il confié à Fraternité Matin.
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« La ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck était à Paris, il y a quelques mois. Où elle a pu constater la présence du bien. Sa date de restitution pourrait être bientôt connue, après quelques travaux de restauration », a-t-il terminé. Notons que le tambour sacré émettait des sons multiformes sur un rayon 20 kilomètres. Il était utilisé par le peuple Atchan pour transmettre des messages aux villages qui entouraient Abidjan.
Karina Fofana
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