A six jours des Jeux Olympiques, Paris 2024, le journaliste Fernand Dédeh a expliqué que l’Etat français a investi de gros moyens pour la réussite de cette compétition, notamment au plan financier, sécuritaire, etc. Il a affirmé que 13 athlètes ivoiriens sont présents dans quatre disciplines.
La France joue son image et son prestige avec les Jeux olympiques de 2024. Les chiffres sont affolants, mais Paris tient le pari. Dans six jours, le monde entier n’aura d’yeux que pour la ville-lumière : quarante-quatre (44) disciplines sportives, dix mille cinq cents (10.500) athlètes, (48, 8% de femmes), 329 épreuves, un budget initial de 3,8 mollards d’euros assuré par les sponsors (1,24 milliard d’euros), le comité international olympique (1,2 milliard d’euros et la billetterie (1,4 milliard d’euros), revu à la hausse avec un soutien de l’argent public de l’ordre de 111 millions d’euros de l’État français. (Convertis toi-même les montants en CFA, je ne maîtrise pas ça…).
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Les Jeux olympiques vont se dérouler dans un pays en équilibre instable au plan politique et sous menace des attentats. La sécurité des jeux a été renforcée, la coopération policière mondiale a été activée. Des policiers du Qatar, du Maroc, de l’Espagne, de l’Allemagne vont aider à soutenir leurs collègues français. Les JO rassemblent les athlètes du monde entier. Certains pays ont encore en esprit la maxime du baron Pierre de Coubertin : « L’essentiel est de participer. » D’autres pays viennent utiliser la tribune des jeux pour montrer la qualité de leurs politiques de formation et d’encadrement des jeunes.
Le pays de ton Camarade est bien présent en France avec treize (13) athlètes, avec quatre disciplines. Plusieurs anciens sportifs ivoiriens ont porté la flamme olympique lors de son parcours en France. À la cérémonie d’ouverture, le drapeau ivoirien sera aux mains de Marie-Josée Ta Lou. Évidemment, les stars mondiales du sport sont attendues à Paris.
Les JO 2024 ne feront pas oublier la CAN 2023. La CAN ivoirienne continue de faire parler d’elle à travers le monde. Il est vrai que certains prestataires attendent toujours d’être payés, mais tous les spécialistes saluent la réussite de la compétition. Ici même, au pays, tout le monde n’est pas content. Chacun voudrait voir et toucher le trophée de la CAN2023. L’imam de la grande mosquée de la capitale politique et administrative du pays l’a dit ouvertement : « Nous ne sommes pas heureux. Nous avons tous prié pour la coupe… » L’homme de Dieu veut toucher la coupe… Le président de la fédération ivoirienne de football sait ce qu’il faut faire pour calmer les esprits (…).
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
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