La cérémonie de présentation et de dédicaces du livre du professeur titulaire des universités, Samba Diakité, intitulé : « Douga Massa, sous le pouvoir des Vautours. L’Afrique renversée », qui appelle à une prise de conscience, a eu lieu le vendredi 12 juillet 2024 aux Deux-Plateaux à Abidjan.
Après : « Le cas Guillaume Soro, de la guerre de l’identité à la lutte pour la reconnaissance » et « Waati Seraa, la Voix du temps ou l’appel des incompris », parus aux Editions Saguenay et Différance Pérenne, en 2018, Samba Diakité sert à ses lecteurs « Douga Massa, sous le pouvoir des Vautours. L’Afrique renversée », son dernier ouvrage.
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Dans cette œuvre de 125 pages avec un condensé de genres littéraires, le professeur des universités invite les Africains à prendre leurs responsabilités face aux maux qui minent leurs Etats. « J’essaie de relater dans cet ouvrage la gestion et la gouvernance des Etats africains. Je pars de la question suivante : l’avenir du monde se jouera, forcément, en Afrique. Mais, les Africains en sont-ils, vraiment, conscients ? C’est cette problématique que j’essaie de résoudre dans cet ouvrage en montrant que les Africains doivent être conscients de l’avenir de leur continent », résume l’auteur.
Dans « Douga Massa, (vautours roi, en malinké), sous le pouvoir des Vautours. L’Afrique renversée », Samba Diakité assure que les tares des régimes comme la corruption, le népotisme, la gabegie, le tribalisme ou encore le chauvinisme peuvent trouver un début de solutions à travers une prise de conscience collective. « (…) Pour mettre fin à tout cela, il faut prendre conscience de nos Etats, assure l’auteur.
Il ne faut pas dire que tout vient de l’Occident, il ne faut pas dire que l’Occident est responsable de nos maux. Nos maux viennent de nous-mêmes. C’est aux peuples africains de prendre leurs responsabilités en travaillant à un éveil de conscience, en travaillant dans le sillage de la bonne gouvernance et avoir une éthique politique, quel que soit dans les Etats gouvernés par des civils ou des militaires ».
Poursuivant, l’enseignant de philosophie à l’université Alassane Ouattara de Bouaké fait un constat amer de la situation des élites africaines. « Quand vous arrivez dans un Etat, que les populations se taisent, on se met en tête qu’il y a quelque choses qui ne va pas dans cet Etat. Parce que ce sont les intellectuels qui doivent parler, mais tant que les intellectuels ont peur de prendre la parole et la chose publique est donnée à ceux qui n’en ont pas le monopole, à partir ce moment, on se rend compte qu’il y a quelques choses qui ne va pas. Il faut que les intellectuels disent les choses telles qu’elles sont. Il faut que la parole leur soit donnée, mais si la parole ne leur est pas donnée ou bien, eux-mêmes, ils refusent de prendre la parole, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Il faut donc revoir la notion de la liberté dans ces Etats », conclut Samba Diakité, en présence de plusieurs cadres de Générations et peuples solidaires, dont Kouablan Messou, Minata Koné-Zié, Sié Coulibaly ou encore El Hadj Mamadou Traoré.
Tel qu’il est construit, l’ouvrage du professeur Samba Diakité est un appel aux populations qui sont « enchaînées et bâillonnées ». L’auteur qui cumule près de 26 ans d’expérience, promet de sillonner à la rentrée prochaine, les établissements scolaires d’enseignement secondaire pour la promotion de son œuvre, déjà disponible dans les librairies au prix de 4.000 F CFA.
Générations Nouvelles
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
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