Après le décès tragique de Gros Bedel, survenu dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 juillet 2024, Amani, groupe musical Force One, membre du groupe et proche de Bedel, a révélé les circonstances de la disparition de son ami sur le plateau de l’émission Showbuzz.
Selon Amani, les premiers signes de malaise de Gros Bedel sont apparus une semaine avant son hospitalisation. « Il avait de la fièvre, du paludisme, des symptômes habituels étant donné qu’il bougeait beaucoup », raconte Amani. « La semaine dernière, quand je lui ai demandé ce qu’il avait, il m’a dit que c’était de la fatigue et du paludisme, car il ne se reposait pas assez. Je lui ai donc conseillé de se reposer. », a-t-il ajouté.
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Cependant, l’état de Gros Bedel s’est rapidement détérioré. « Dimanche, il a frappé à ma porte et a demandé que nous allions à la clinique pour faire des examens et un bilan de santé car il n’arrivait pas à bien respirer, comme si son cœur avait un problème. Nous sommes allés à la clinique, et après les examens, il m’a dit qu’il avait une infection pulmonaire. », a-t-il fait savoir.
Malgré les recommandations médicales de repos et de traitement, Gros Bedel semblait déterminé à poursuivre ses activités. « Lundi vers 11h, il m’a trouvé au salon et m’a rappelé que nous devions aller à Grand-Bassam pour saluer sa grande sœur et régler quelques affaires. Après, je suis allé dormir. Vers 14h, il a frappé à ma porte pour partir à Bassam mais a finalement décidé de me laisser dormir et est parti seul. », à fait remarquer Amani.
Le soir même, après son retour à la maison, l’état de Gros Bedel s’est aggravé. « Vingt minutes après son arrivée, il n’était toujours pas monté. Je suis descendu immédiatement car ce n’était pas normal. À peine arrivé au rez-de-chaussée, je l’ai vu dans les escaliers. Il m’a dit qu’il devait se reposer un peu avant de continuer. Trente minutes plus tard, nous étions toujours dans les escaliers car il ne pouvait pas monter. », a-t-il détaillé.
Amani a alors pris la décision d’appeler les urgences. « Quand l’ambulance est arrivée et que nous étions en route vers la clinique, il m’a demandé de prendre une photo pour immortaliser ce moment, disant qu’il était un monument. J’ai refusé mais il a tellement insisté que le monsieur avec nous m’a demandé de le faire. », fait-il savoir.
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À la clinique, Gros Bedel a conservé son optimisme malgré la gravité de la situation. « Il a encore dit au personnel qu’il était un monument et qu’ils devaient bien le traiter, toujours avec sa joie. Il est entré dans le bloc pendant que je remplissais des documents et malheureusement, il n’en est jamais ressorti. , a-t-il conclu.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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