Dans sa chronique du lundi 27 mai 2024, adressée à Barthelemy Zouzoua Inabo, le journaliste Fernand Dédeh est revenu sur les obsèques de Henri Konan Bédié à Daoukro, sa ville natale. Selon lui, deux veillées ont marqué la première nuit.
Pendant plus d’un demi-siècle, l’ancien Président de la République de Côte d’Ivoire a emprunté la route internationale de l’Est pour rejoindre sa ville natale Daoukro. Pour le grand voyage sans retour, il a gardé l’habitude. Les populations des villes traversées ne s’y sont pas trompées. Elles sont sorties pour saluer l’homme d’État, le dirigeant politique, le frère, l’ami qui est parti.
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Le cortège est arrivé sous une pluie battante à Daoukro. La météo l’avait prévue. La population, elle, s’en tient au fait que de son vivant, l’illustre disparu était baptisé « N’zueba ».
La pluie, ce dimanche 26 mai 2024 n’a pas fait reculer les hommes et les femmes qui ont attendu dix (10) mois pour s’assurer du départ effectif du pilier de Daoukro et de la région de l’Iffou. Deux veillées (une religieuse et une traditionnelle) ont marqué la première nuit du Sphinx sans souffle de vie, chez lui. Les grandes douleurs sont muettes, disait-il. Les jeunes ont exprimé leur douleur et leur détresse en chantant et en dansant. « Henri Konan Bédié, au secours ».
Souvenirs de la présidentielle de 2010. L’ombre tutélaire était là. La soupape de sécurité a sauté. Les cœurs sont meurtris. Ce lundi 27 mai 2024, début des hommages des districts et des communautés à Prepressou. Les passages vont durer jusqu’au jeudi 30 mai 2024.
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction