Dans une vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, Sarah Koffi qui se présente comme une fille de ménage (servante) à mis à nu le comportement de certaines maîtresses de maisons. À l’en croire, celles-ci de par leur attitude les poussent sans le savoir à se livrer à leurs époux.
Sarah Koffi, qui se présente comme une servante, dit tout haut ce que certaines de ses collègues n’osent pas dire. Il s’agit du traitement dont les filles de ménages sont l’objet de la part de leurs employeurs. « Ce sont certaines patronnes qui nous poussent indirectement à coucher avec leurs époux. Cela, parce qu’elles nous confient des tâches qu’elles ne devraient pas. Elles nous demandent de laver les sous-vêtements de leurs époux, de mettre de l’ordre dans leur chambre conjugale, de dresser leur lit conjugal. », a-t-elle exposé.
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« En plus, elles nous traitent comme des moins que rien. Elles n’ont aucune considération pour nous. Même quand nous sommes malades, elles nous obligent à travailler. Notre état de santé, elles n’en ont cure. Tant que la famille n’a pas encore mangé et n’est pas encore rassasié, la servante n’a pas le droit de mettre quelque chose sous la dent. », a dénoncé Sarah Koffi.
À l’en croire, elles sont parfois obligées de manger les croûtes de riz, ou des restants. « Avec de telles patronnes, il n’y a pas de sentiments. Du moment où elles nous traitent déjà comme leurs ennemis, quand l’occasion se présente se sortir avec leurs maris, ou monsieur lui-même nous drague, nous ne refusons pas. », a-t-elle fait remarquer avant de faire une précision.
« Mais quand la patronne est gentille, qu’elle nous considère comme des êtres humains, s’occupe elle-même de tout ce qui est afférent à leur intimité elle et son mari, nous sommes en retour très gentilles avec elle. », a-t-elle poursuivi.
« Nous exécutons naturellement nos tâches pour lesquelles nous sommes là. Nous venons travailler parfois pour une période bien définie. Mais quand les patrons sont gentils avec nous, nous nous sentons gênées de leur annoncer notre départ. », a conclu Sarah Koffi.
En clair, Sarah Koffi a soulevé des questions pertinentes, mettant en lumière la responsabilité collective face aux conditions des travailleuses domestiques, y compris les autorités politiques, les organisations de défense des droits des femmes et des jeunes filles, les familles employeuses, les agences de placement de personnel de maison, ainsi que les médias publics et privés.
Karina Fofana