Dans une publication sur son compte Facebook, le journaliste Fadel El Fadel est revenu sur les moments de gloire de l’Africa Sport d’Abidjan, notamment de 1970 à 1980. Il a rappelé qu’à cette époque l’Africa Sport balayait tout sur son passage.
Aujourd’hui, je décide de m’accorder un petit moment de répit.
En revenant à ce jeu qui nous a rassemblé et ouvert à la vie.
Surtout en revoyant cette image qui reflète celle de mon vécu de privilégié.
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Cette formidable époque des années fin 70-80. Où les hommes étaient des… Hommes.
Vous avez là, l’image de l’authenticité, de la qualité, de la santé, de l’état d’esprit, du citoyen Ivoirien d’avant…
Cette génération de l’Africa-Sports, digne descendante de ses ancêtres, ancrés dans la cité du Goh.
Non seulement la plus forte du moment, qui balayait tout sur son passage, mais surtout la plus généreuse, la plus souriante, la plus fantastique.
Une générosité incarnée par les chevauchées extraordinaires d’un Kouamé Yao, l’avant centre, d’un Yah Semon Honoré, l’ailier gauche. L’activité d’un Zogbo Mottoh, d’un Séry Casimir, d’un Lorougnon Clément au milieu de terrain.
Le sourire des supporters dans la tribune, tellement à l’aise et confiant, qui, pendant le match, parlaient « des nouvelles du pays » .
La touche fantastique d’un débordement de Charles Traboulsi à droite, d’une parade de Billy Jean Paul, le gardien, d’une envolée offensive d’un Fié Alphonse le latéral gauche… Venait ajouter de la saveur à cette bonne ambiance dans le public.
C’était cela la spécificité de ces riches moments de l’époque : quelques soient les résultats, les enjeux, le destin, nous étions déjà heureux d’être ce que nous sommes, de savoir qui nous sommes (…).
Nasser El Fadel
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
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