Selon les rumeurs, une femme ukrainienne aurait gagné un prétendu « championnat du monde de sexe » en Espagne à la fin de mars. Suite à un signalement d’un auditeur du Congo, l’équipe d’Info Vérif de RFI a examiné cette information qui avait pris une ampleur considérable. En vérité, cet événement n’est pas reconnu officiellement et la gagnante n’est pas originaire d’Ukraine. Il s’agit en réalité d’une fausse information propagée par les médias russes dans le but de présenter l’Ukraine sous un jour négatif.
Récemment, de nombreux internautes ont faussement affirmé qu’une Ukrainienne avait remporté le « championnat du monde de sexe ». Une photo très partagée montre une femme blonde souriante tenant un certificat de gagnante pour l’événement 2024, avec un drapeau bleu et jaune sur ses épaules. Certains prétendent qu’il s’agit de « Olesia Prikhodko » de l’Ukraine. Des commentaires accusateurs ont fleuri, suggérant que cette histoire est symptomatique de la situation en Ukraine.
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Cependant, la réalité est toute autre : la personne en question, Nausi Love, est Suédoise et non Ukrainienne. Elle a clarifié cette confusion, indiquant que les rumeurs sur son identité ukrainienne sont fausses. De plus, la photo a été manipulée pour faire ressembler le drapeau suédois qu’elle porte au drapeau ukrainien.
Au-delà de cette confusion, d’autres aspects de cette histoire sont également inexacts.
À en croire certains Nausi Love aurait « couché avec 210 hommes pour remporter le concours », un chiffre totalement faux. « On a aussi prétendu que mon mari se battait sur le front en Ukraine, ou encore que j’étais Russe, ce qui n’est pas le cas », ajoute Nausi Love qui a découvert cette fausse information à son réveil et en constatant que son compte Telegram était « rempli de messages en provenance de Russie et d’Ukraine ».
Karina Fofana