La semaine dernière, l’histoire a circulé largement sur les réseaux sociaux. Selon les informations, une jeune Ukrainienne aurait gagné le « championnat du monde de sexe » en Espagne à la fin du mois de mars. Cet événement a été organisé par une entité privée se présentant comme « la Fédération suédoise du sexe ».
Suite à une alerte d’un auditeur congolais, la cellule Info Vérif a examiné une information devenue virale. En réalité, l’événement n’est pas officiel et la gagnante n’est pas originaire d’Ukraine. Il s’agit d’une fausse information propagée par la Russie pour dénigrer l’Ukraine.
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Contrairement à ce que prétendent de nombreux internautes, la gagnante du prétendu « championnat du monde de sexe », Nausi Love, est Suédoise et non Ukrainienne.
Une photo d’une femme blonde, identifiée comme « Olesia Prikhodko » d’Ukraine, brandissant un drapeau bleu et jaune, a été largement partagée sur les réseaux sociaux. Cependant, Nausi Love, la personne sur la photo, a confirmé être Suédoise et non Ukrainienne.
La photo a été manipulée pour faire ressembler le drapeau suédois au drapeau ukrainien. Des affirmations selon lesquelles Nausi Love aurait eu des relations avec 210 hommes sont également fausses.
Il n’existe pas de « championnat du monde de sexe » officiel. Cet événement a été organisé par une entité privée se faisant passer pour la « Fédération suédoise du sexe », sans reconnaissance officielle.
Cette fausse information a d’abord été diffusée par des internautes russophones, puis est devenue virale sur d’autres plateformes, notamment en Afrique. L’objectif initial de cette désinformation était de présenter l’Ukraine et l’Occident comme décadents, une stratégie récurrente dans la propagande russe.
Karina Fofana
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