Dans sa chronique à Barthelemy Zouzoua Inabo suite à l’élimination de l’Asec Mimosas par l’Espérance de Tunis (0-0, tab 4-2) lors du match retour des quarts de finale de la Ligue des champions africaine le samedi 6 avril 2024 au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, le journaliste Fernand Dédeh a indiqué que l’Asec Mimosas a joué à l’envers.
À Barthelemy Zouzoua Inabo : Désillusions! Les fleurs mimosas ont fané sous la chaleur d’Abidjan. L’Asec Mimosas ne jouera pas la demi-finale de la Ligue des champions CAF (… ).
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Le public a joué son rôle. Il était bien en place dans les tribunes du stade Félix Houphouët-Boigny. Il a soutenu à fond l’équipe. Il a entonné l’hymne national au moins à deux reprises, pour pousser les joueurs, sur le terrain, à se révolter. Que nenni ! Toute l’équipe a plongé. À l’exception du latéral gauche Wonlo Coulibaly et, à un degré moindre, du gardien, l’international Charles Folly. Il a sauvé un ballon de but, en seconde mi-temps. Une présence et une concentration incroyables sur le coup.
L’Asec Mimosas a joué à l’envers. Totalement anesthésiée, nonchalante, jeu de construction linéaire, incapable d’accélération pour espérer surprendre l’adversaire. Un match raté. Une grosse occasion manquée de jouer la demi-finale de la Ligue des champions. Les Tunisiens n’étaient pas extraordinaires non plus, mais ils ont joué, eux, un match de coupe. Ils l’ont gagné aux tirs au but, plus adroits et plus lucides (0-0, 4-2 à.t.b).
Bref, retour aux affaires locales. Là encore, l’équipe ne brille pas particulièrement.
On se bat pour le retour des spectateurs dans les stades. Mais, le spectacle insipide des équipes refroidit les ardeurs. Du coup, les uns vont chercher le plaisir ailleurs, devant leurs télévisions pour suivre les matches des championnats européens, les autres se tournent vers le terrain politique (…).
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction