La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) de France a conseillé au ministère de l’Intérieur de reconsidérer la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques sur la Seine en raison de préoccupations sécuritaires, selon Europe 1. Des sources de renseignement ont souligné la nécessité de passer au plan B, jugeant que le défilé fluvial prévu présentait trop de risques.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a eu une réunion le jeudi 28 mars 2024 avec des responsables du renseignement français, qui expriment leur inquiétude face à un possible « retour du terrorisme de masse » en France.
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La DGSI a évoqué divers scénarios, incluant des attaques à l’arme de guerre ou à la voiture-bélier, ainsi que la possibilité de commandos dormants activés à distance depuis l’Afghanistan. Pour éviter une attaque coordonnée lors de la cérémonie d’ouverture, le renseignement français souhaite changer le format de l’événement.
Suite à l’attaque terroriste à Moscou, le niveau d’alerte en France est passé en « urgence attentat », attribué à une intensification des activités de l’État islamique. Les autorités françaises ont décidé de surveiller de près les ressortissants turkmènes, kirghizes et kazakhstanais.
Les Jeux olympiques de Paris se dérouleront du 26 juillet au 11 août 2024.Environ 20 000 militaires seront mobilisés, notamment pour sécuriser le parcours de la flamme olympique et soutenir la police et la gendarmerie. La protection du port de départ de la cérémonie d’ouverture sur la Seine sera assurée par les militaires, tandis que la sécurité sur les quais bas sera confiée à des employés de sociétés privées. Au total, 45 000 policiers et gendarmes surveilleront les 12 kilomètres de berges autour de la Seine, avec un ratio de 3 750 agents par kilomètre.
Face à des préoccupations sérieuses concernant la sécurité, le ministère français de l’Intérieur a annoncé fin janvier qu’il réduirait de moitié le nombre de spectateurs pour l’ouverture des Jeux olympiques, le limitant à 300 000 personnes.
Lucien Kouaho (stagiaire)
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