L’écrivaine Sonia Kossonou a dévoilé son œuvre théâtrale intitulée « La lame de la pureté » lors d’une séance de dédicace qui s’est déroulée le mercredi 06 mars 2024 à l’auditorium de la Bibliothèque Nationale de Côte d’Ivoire, dans la commune du Plateau à Abidjan.
Expliquant le choix de son sujet, Sonia Kossonou a souligné l’importance de briser le silence autour de l’excision, une pratique clandestine mais persistante dans certaines communautés. « C’est un sujet qui mérite d’être abordé pour susciter une réflexion sur le choc entre traditions et modernité », a-t-elle déclaré, révélant que cette pièce était à l’origine un scénario qu’elle a décidé de transformer en pièce de théâtre pour toucher un public plus large, notamment les élèves et étudiants.
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La présidente de l’Association des Écrivains de Côte d’Ivoire (AECI), Dr. Hélène Lobé, a comparé la dédicace d’une œuvre à un baptême littéraire et a loué la fluidité de lecture de « La lame de la pureté ». « C’est une œuvre accessible et d’actualité. Je vous encourage vivement à vous la procurer et à la découvrir par vous-même », a-t-elle déclaré.
Mme Anongba, représentant Mme Gisèle Chatelain, directrice de l’industrie du livre et de la promotion de la lecture au ministère de la Culture et de la Francophonie, a exprimé la fierté ressentie de participer à cette dédicace. « Le livre est un vecteur d’avancement et d’épanouissement pour notre société », a-t-elle souligné, félicitant chaleureusement Sonia Kossonou au nom de la ministre Françoise Remarck.
En tant que parrain de la cérémonie, Dr. Kouadio, chef de cabinet représentant le ministre d’État et de l’agriculture Kobenan Kouassi Adjoumani, a salué le pouvoir du théâtre à nous confronter à des réalités souvent dérangeantes. « Je souhaite un immense succès à ‘La lame de la pureté' », a-t-il ajouté, soulignant le rôle essentiel du théâtre dans la création de dialogues et de compréhension mutuelle.
Pour clore en beauté cette soirée littéraire, une lecture vivante de l’œuvre a été offerte par les étudiants de l’Insaac, plongeant ainsi le public dans l’univers poignant de « La lame de la pureté ».
Ignace Konan (stagiaire)
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