Frédéric Kouadio Konan, fondateur de l’ONG, Balle à terre, par ailleurs, ex-directeur du Comité national de la normalisation de la Fédération ivoirienne de Football (FIF) a fait une publication sur son compte Facebook le dimanche 3 mars 2024 concernant l’affaire entre A’Salfo et Debordo. Il appelle, Debordo à la retenue.
Depuis quelques jours, la toile relaie, à profusion, les coups de gueule de Debordo DJ qui estime avoir été trahi par son mentor Asalfo.
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Il entretenait avec ce dernier de bonnes relations professionnelles et humaines qui laissaient augurer de meilleures voies et issues pour l’artiste coupé-décalé.
Il ne se passe plus un jour sans plaintes et complaintes de Debordo DJ qui traite sur la place publique Asalfo, son « vieux père », de tous les noms d’oiseaux.
S’il est aussi vrai qu’Asalfo aurait mal agi à l’encontre de Debordo (je n’ai ni les tenants ni les aboutissants de l’affaire), il est vrai et déplorable que Debordo DJ transpose leurs différends sur la place publique. Car tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant un but commun : l’épanouissement de chacun dans le respect des différences.
Apparemment, dans le deal Asalfo-Debordo DJ, il y a quelqu’un qui est lésé et qui ne veut plus cheminer ensemble avec l’autre.
J’en appelle au sens de la mesure et de la répartie du jeune frère Debordo DJ qui doit mettre fin à ses sorties et ses diatribes. D’autres cadres appropriés (bureau, domicile…) existent pour exprimer en face son mécontentement. Sa posture actuelle ne fait que creuser le fossé entre les deux hommes et réduit les chances de les rapprocher. Il faut rapidement qu’il mette du bémol et que cessent toutes ces attaques et propos salaces.
En Afrique, une sagesse conseille que si l’on parle au chien, il faut aussi parler à l’os.
À travers Asalfo, c’est à tous les mentors que je voudrais m’adresser. Tous les hommes dépendent les uns des autres. La solidarité humaine est la condition nécessaire à l’épanouissement de tout individu. Il ne faut pas abuser d’un plus petit que soi. Il a besoin de notre aide pour aller de l’avant. Faisons-le pour alimenter la chaîne de la solidarité.
C’est l’homme qui fait l’homme, pouvait dire Seydou Badian. Ne nous voilons pas la face, il ne faut jamais réduire son prochain à stipendier.
C’est amoral.
Nombreux sont les mentors qui prennent plaisir à exploiter leurs jeunes frères et qui s’extasient devant les cris de détresse de ces derniers.
Du genre « mon vieux, voilà ton fils » ou encore « Vieux, je suis prêt pour toi jusqu’à la gare ».
Ce sont des formes de mendicité qui ne doivent plus être dans une relation de mentor à jeune frère.
Il est indéniable que, sur cette terre, l’on a toujours besoin d’un coup de pouce de l’autre. Non, je ne demande pas de voler au secours des fainéants et autres paresseux.
Je plaide pour ceux qui ont du potentiel et du talent à revendre.
Humanisons nos rapports avec eux et aidons-les à se porter au pinacle un jour.
Encore une fois, j’en appelle au jeune frère Debordo DJ pour que cessent toutes ces philippiques. Ce sera mieux pour toutes les parties. »
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
Quand Debordo disait en décembre 2022 : « Les conseils de A’Salfo me font du bien »