À Bamako, un nouveau centre dédié à la sorcellerie a ouvert ses portes le mercredi 14 février 2024, suscitant l’enthousiasme et la curiosité. Ce complexe ultramoderne, financé par un budget conséquent de 500 millions de francs CFA et soutenu par les autorités, est présenté comme le Centre africain de sorcellerie.
Inauguré le mercredi 14 février 2024, ce centre s’étend sur 500 mètres carrés et comprend des salles de classe, des amphithéâtres, des laboratoires dédiés à l’alchimie, ainsi qu’un hall d’exposition pour des objets ésotériques. Son objectif principal est d’enseigner les sciences occultes et de transmettre les connaissances ancestrales africaines aux nouvelles générations.
Selon Mamadou Babou Niang, le promoteur du projet, ce centre vise à déconstruire les stéréotypes et à libérer le potentiel magique du continent africain. Il aspire également à rivaliser avec les grandes puissances mondiales dans ce domaine spécifique, affirmant ainsi la capacité de l’Afrique à innover et à se développer.
Le Ministre de l’artisanat, de la culture, de l’industrie hôtelière et du tourisme, Andogoly Guindo, a officiellement représenté le soutien du gouvernement malien à cette initiative. L’engagement des autorités dans les idées de Mamadou Babou Niang concernant le rôle historique et bénéfique de la sorcellerie pour l’évolution de l’Afrique est particulièrement remarquable. « centre d’incubation des savoirs et savoir-faire endogènes de l’Afrique pour que germe la graine de la puissance africaine, et qu’elle devienne le grand arbre dont le fruit servira à l’humanité tout entière », a-t-il dit.
Notons que ce nouveau centre de sorcellerie à Bamako représente une initiative ambitieuse visant à promouvoir les connaissances ancestrales africaines et à encourager l’innovation dans ce domaine. Son ouverture marque un pas important vers la reconnaissance et la valorisation de la richesse culturelle et spirituelle de l’Afrique.
Lucien Kouaho (stagiaire)