Dans sa chronique adressée à Barthélémy Inabo, en date du dimanche 18 février 2024 sur son compte Facebook, le journaliste Fernand Dédeh a fait savoir que la victoire des Éléphants a sauvé le football ivoirien d’une crise. Selon lui, l’actuel président de la Fédération ivoirienne de Football (FIF), Idriss Diallo est objet de critiques acerbes de ses détracteurs.
(…) La tâche du président de la fédération ivoirienne de football, gardien du bel objet d’art, n’est pas facile. Comment faire en sorte de satisfaire l’envie et la curiosité des millions de supporters qui aimeraient garder un souvenir du trophée de l’hospitalité ? Temps de réflexion et de communication.
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Une partie de l’opinion est braquée contre le premier responsable de la Fédération ivoirienne de football. Disons clairement les choses, la victoire des Éléphants a sauvé le football ivoirien d’une crise. Les vieux démons se sont réveillés après la défaite face à la Guinée équatoriale (0-4) et l’angoisse d’une élimination des Éléphants au premier tour de la CAN de l’hospitalité.
Les hommes et femmes au pouvoir, aujourd’hui, à la fédération ivoirienne de football ont déclenché les hostilités contre l’équipe précédente après la défaite de l’équipe nationale en éliminatoires de la coupe du monde 2018 (0-2 face au Maroc, le 11 novembre 2017). La crise créée de toutes pièces a abouti à la mise en place d’un comité de normalisation puis à l’élection des gouvernants actuels à la fédération le 22 avril 2022. « Ils connaissent la recette… », soupire un proche de l’ancien comité exécutif.
Sauvé des eaux par l’incroyable parcours des Éléphants et l’étincelle du 11 février, l’actuel président de la fédération ivoirienne de football est objet de critiques acerbes de ses détracteurs. Il est traité « d’arrogant », « d’omniprésent », « d’irrespectueux » envers le public et les supporters-maso.
Les proches de YID comprennent bien que « qui veut tuer son chien, l’accuse de la rage ». En retour, que fait-elle pour rassurer cette opinion qui grogne ? Tout ici est dans l’approche et dans la communication.
Il faut s’adresser à tous les mécontents, à tous ceux et toutes celles qui ont souffert d’une manière ou d’une autre pendant la CAN, ces supporters qui ont passé des nuits blanches à la recherche des tickets d’accès au stade, s’excuser pour les difficultés, les actes et propos incompris ou pris au premier degré et juste leur dire que le trophée est aussi le leur. La joie doit être pour tous et pour chacun. Pour toutes et pour chacune.
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction