Il y a exactement quatre ans, le 16 février 2020-16 février 2024, Ngoyi Éric Bosiki, plus connu sous le nom d’Erickson le Zulu, nous quittait. Son décès est survenu six mois après celui de DJ Arafat à Abidjan, plongeant la scène musicale ivoirienne dans une profonde tristesse.
Erickson le Zulu est décédé en France, à Paris, des suites d’une hépatite B et d’une cirrhose du foie, laissant derrière lui ses parents, ses quatre enfants, ses amis, ainsi que ses nombreux fans, dans la tristesse.
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Artiste emblématique du Coupé-décalé, Erickson le Zulu a marqué son époque par son talent indéniable et sa voix unique.
Sa carrière a pris son envol en 2002 avec la sortie de sa chanson « Ouragan », suivi en 2003 par le succès retentissant de « Suzanna », qui l’a propulsé au sommet de sa gloire. Il a ensuite enchaîné avec d’autres succès tels que « Gloire » et « Nouvelle Génération » en 2007, et « La main de Dieu » en 2008, qui ont enchanté ses fans pendant de longues années.
Né le 2 novembre 1977 à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC) , Erickson le Zulu a commencé à chanter dès l’âge de 9 ans aux côtés de sa mère à l’église. C’est en arrivant en Côte d’Ivoire qu’il a réellement commencé sa carrière musicale, se faisant connaître dans les maquis et les clubs d’Abidjan.
En 2006, Erickson le Zulu a été récompensé du prix de l’Artiste interprète masculin de l’année aux RTI Music Awards, témoignant de sa popularité et de son influence dans le milieu musical ivoirien. Aujourd’hui, Erickson le Zulu reste dans les mémoires comme l’une des grandes figures du coupé-décalé, dont l’héritage musical perdurera à travers ses chansons intemporelles, continuant d’inspirer et de faire vibrer les générations futures.
Lucien Kouaho (stagiaire)