La première édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a eu lieu il y a 67 ans. Au cours des 67 années d’existence de cette compétition, voici l’histoire des trois trophées qui ont été utilisés successivement.
C’est en 1957 que la Coupe d’Afrique des Nations s’est jouée pour la première fois, au cours des 67 années d’existence de cette compétition, trois trophées se sont succédés.
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Le premier trophée était une coupe en bronze qui portait le nom du président de la CAF, Abdelaziz Abdellah Salem. En 1978, le Ghana remporte la compétition une troisième fois. Cette nouvelle victoire permet aux Black Stars de conserver définitivement le trophée.
Un nouveau trophée est mis en jeu pour l’édition de 1980. Il s’agit une coupe argentée posée sur une base carrée. Il est appelé la Coupe de l’unité. Il ne faudra que 20 ans aux Camerounais pour gagner définitivement cette coupe (vainqueurs en 1984, 1988 et 2000).
Le trophée actuel, de 39 centimètres et d’un poids de 3 kilogrammes, créée dans les ateliers Bertoni, en Italie, va engendrer une polémique entre francophones et anglophones. Tel qu’il était conçu initialement, il ne portait que la mention « Coupe d’Afrique des Nations » en français. Il a donc été réexpédié en Italie pour être complété avec la mention en anglais.
En 2010, les Pharaons obtiennent enfin le droit de conserver le trophée (lors de leur septième titre). Pour son centenaire en 2021, la fédération égyptienne a décidé d’ouvrir un musée dont ce trophée devait être la plus précieuse pièce. Mais la fédération s’est aperçue que la coupe avait disparue lors du coup d’état en 2013.
La CAF a décidé en 2012 de conserver un trophée identique à celui de la troisième version. A chaque fois qu’une équipe conserve le trophée après trois victoires, les compteurs sont remis à zéro. Pour l’instant, La Zambie (2012), le Nigéria (2013), la Côte d’Ivoire (2015), le Cameroun (2017) et l’Algérie (2019) l’ont tous remporté une fois. Si la Cote d’Ivoire, gagne cette 34e édition, elle sera en pole position pour conserver le trophée.
Houphouët-Boigny Félix
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction