L’Association internationale de la presse sportive exprime son mécontentement face à l’attitude de certains journalistes accrédités pour la CAN 2023. Des incidents impliquant des médias ont été signalés au cours des derniers jours, suscitant des préoccupations au sein de l’organisation.
L’Association internationale de la presse sportive n’est pas du tout satisfaite de l’attitude de certains journalistes accrédités pour la CAN 2023. Plusieurs incidents impliquant des médias ont été relevés ces derniers jours avec notamment une altercation entre des reporters sénégalais et guinéens ou encore des joueurs ghanéens sifflés par des journalistes de leur pays.
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Dans un communiqué, publié mercredi dernier, l’AIPS rappelle le rôle du journaliste. « Entre batailles rangées, attaques, invectives, c’est un spectacle désolant que certains confrères livrent à la face du monde depuis le début de la CAN. Les espaces de travail des médias (tribune de presse, zone mixte, salle de conférence) ont été transformés en ring de boxe », déplore l’AIPS.
Elle poursuit : « Le journaliste ne peut pas être considéré comme un supporter. C’est pourquoi nous invitons tous les confrères à être raisonnables et à travailler dans le respect des règles d’éthique et de déontologie ». Une vive altercation aurait éclaté entre des journalistes marocains et congolais après le match RD Congo-Maroc, en phase de groupes.
La presse marocaine a notamment accusé les journalistes congolais de violences. Selon le récit des médias marocains, un journaliste congolais a tenté d’asséner un coup de poing à l’un de ses confrères marocains, qui l’a esquivé. Ce même journaliste aurait également été visé par un jet de bouteille.
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NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction