La businesswoman ivoirienne, Kevine Yao, présentée par son ex-compagnon, Kafoumba Coulibaly, le 24 décembre 2023 comme étant la femme qui a détruit sa vie n’a pas tardé à répondre. Elle explique que c’est Coulibaly qui a plutôt profité d’elle. Et ce, à travers le prêt que son oncle lui a octroyé.
Selon Kevine Yao, Kafoumba Coulibaly voulait qu’elle aille voir son oncle pour lui octroyer un prêt avant que la vente ne soit effective. « Mon oncle a donc regardé le dossier du bien et il a constaté qu’il était marié légalement. Ce dernier lui a dit qu’il ne peut pas se cacher pour vendre le bien étant donné qu’il n’a pas divorcé d’avec sa femme. Il a répondu à mon oncle qu’il a fait un contrat de mariage avant d’aller se marier en privé pour dire que son épouse n’aurait droit à rien », a-t-elle expliqué.
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A l’en croire, Coulibaly avait insisté qu’elle (son ex-femme) n’aura rien sur ses bien avant de célébrer le mariage. « Septique, mon oncle lui a demandé de lui faire parvenir le dossier et il l’a fait. Mon oncle lui a finalement fait le prêt. Voila comment il est retourné au Qatar », a-t-elle précisé.
Elle a rappelé que jusqu’à la vente, Kafoumba Coulibaly était au Qatar où il faisait une rééducation. « Donc qui est manipulatrice ou profiteuse ici ? Je n’ai même pas eu le courage d’aller demander quelque chose à mon oncle. Ça m’aurait gêné. A quel moment j’ai profité ou manipulé ? C’est lui qui profite de mon intelligence, de mes relations, etc », a-t-elle dit.
Sur la question de savoir si elle est adepte de la magie noire, Kevine Yao répond : « Les gens peuvent croire comme ils veulent. Il a dit ça parce que je suis Godê. Et ce, parce qu’on dit que les Godê sont ceci cela ».
Elle a indiqué que dans sa famille on ne l’a pas forcé à avoir une religion. « C’est moi qui ai décidé d’aller à l’église. Ma mère est musulmane par conviction. Mon père n’a jamais été chrétien. Il a préféré rester dans ses traditions. Personne ne m’a influencé. J’aurais pu être pasteur avec tout le temps d’études », a-t-elle insisté.
Pour elle, si elle devrait faire des pratiques occultes, ça n’allait rien lui apporter. Et de s’empresser de dire : « Je suis un enfant choisi. Je ne peux pas prier sans avoir une réponse. Ce qu’il dit n’engage que lui. Aujourd’hui je suis dans une autre dimension. Je priais à l’église de maman Monney ».
Kevine Yao a réitéré qu’elle a toujours soutenu Coulibaly. « Quel que soit la charge qu’il pouvait avoir, j’étais toujours là. Lorsque son fils est tombé malade il était complètement brisé. Il y avait des médicaments très chers qui n’étaient pas pris en charge. Je l’ai aidé à payer. Aujourd’hui il est incapable de me dire merci. Il veut me prendre pour quelqu’un qui est à la base de sa ruine », a-t-elle dénoncé.
Elle lui a rappelé que sa vie n’a pas commencé aujourd’hui. « Quand je lançais Christal Agence est ce qu’il me connaissait ? Quand je lançais mon premier taxi je n’avais que 23 ans. Il dit que j’ai la folie des grandeurs. Il dit qu’il est plus intelligent que moi ; ce n’est pas un problème », a détaillé la femme d’affaires.
« La maison où j’habitais à 23 ans est plus grande que celle que j’ai libéré. J’avais un zoo privé chez moi. Certains peuvent témoigner. J’ai une histoire, certains me connaissent. Il m’a vu quand je venais investir au pays. Je n’ai jamais rabaissé quelqu’un quel que soit la situation », a dit Yao.
Selon elle, son ancien compagnon aime rabaisser les autres. « Un enfant qu’on a élevé dans une cour commune, dans un espace minuscule de six frères et sœurs qui s’exprime ainsi ? Quand tu sais qui tu es, tu ne peux pas faire ça. Il aime rabaisser les autres or du viens de tout bas », a-t-elle déploré.
« Nous sommes les propriétaires terriens de la ville de Béoumi. Du coté de ma mère les gens ont servi ce pays dignement avec honneur. Des deux côtés, ma famille a une histoire. Il a été déjà chez mi à la maison. Est-ce qu’il a dormi dans une case même au village. Il s’est lavé dans une douche correcte. Ne s’est-il pas assis dans des meubles confortables ? », a souligné Yao.
Yao fait remarquer que contrairement à ce que dit Coulibaly, elle n’est pas pauvre, notamment ses parents. « Le jour je l’ai emmené chez moi, il a reconnu que nous savons recevoir les gens. On lui a offert un mouton. C’est une façon chez nous de dire bienvenue. Le jour il devrait se marier avec moi, mon père nous a offert des bœufs. Les gens qui sont pauvres peuvent le faire ? A la faveur de notre mariage traditionnel mon père a expédié des bœufs jusqu’à Abidjan. Même si aujourd’hui je décide de ne plus travailler je ne vais pas manquer de nourriture », a-t-elle fait observer.
Karina Fofana