« J’irai jusqu’au bout par tous les moyens pour récupérer mes droits d’auteur. Vous êtes prévenus », a déclaré le célèbre arrangeur David Tayorault le mercredi 13 décembre 2023 sur sa page Facebook, manifestement remonté contre les membres du groupe Zouglou Makers. Pour cause, le retrait de son nom des deux albums « Djamo djamo » et « On s’envole », dans le fichier des déclarations d’œuvres à la Sacem.
Ci-dessous ses propos relayés par Afriksoir :
L’album Djamo Djamo, j’ai mis presque 6 ans à le réaliser. Au départ je produisais mon filleul Jean Roger pour qui il était temps de changer de statut après tant d’années passé à rendre service et à chanter derrière d’autres artistes.
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Il venait, avec quelques amis de créer son groupe qui écumait tous les espaces de live dans Abidjan (2008). Au vue de leurs performances tous les week-end, je décide de changer de plan. Et si on enregistrait un album avec tout le groupe en live, ce serait une première dans l’univers « Zougloutique ». L’idée a enchanté tout le monde et nous nous sommes mis au travail. Presque 6 ans de travail acharné pour aboutir à un résultat exceptionnel. Chaque titre de cet album est un hit. En cours de route je cède ma part de la production pour que les garçons soient propriétaires de leur chose.
Vient le temps d’enregistrer le deuxième album « On s’envole ». Les instrumentistes du groupe assurent 90% des arrangements musicaux et je réalise quand même deux morceaux dont celui qui donne son nom à l’album.
Nous nous sommes réunis à huit (8), les sept membres du groupe et moi pour faire les déclarations au Burida.
Il y a deux mois, en faisant le point des déclarations d’œuvres à la Sacem, je constate avec stupéfaction et dégoût un énorme tripatouillage dans le dossier de déclaration des deux albums. « Djamo Djamo » et « On s’envole ».
Alors Stephen Djirabou, Kayou Hervé, Willy Gavarra, Etienne, Samuel Alui, Mike Babatchè (Jean Roger n’étant plus là, je ne peux pas l’interroger), Venez m’expliquer par quel magie mon nom a disparu des déclaration des deux albums à la Sacem et qu’un intrus qui n’a aucunement participé aux enregistrements ni écrit une seule virgule des œuvres que j’ai réalisé se retrouve comme auteur. Je vous attends patiemment parce que cette affaire ne restera pas comme ça et j’irai jusqu’au bout par tous les moyens pour récupérer mes droits. Vous êtes prévenus.
Je ressens une profonde trahison de votre part, une grande tristesse, de la méchanceté gratuite envers la personne qui a cru en vous et vous a permis d’être à la lumière.
Que Dieu vous bénisse
David Tayorault
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
Avant son concert le 18 février David Tayorault reçu par la ministre de la culture