Dans une publication en date du mardi 12 décembre 2023, Nasser El Fadel, anciennement journaliste et chroniqueur sportif à Radio Nostalgie à Abidjan s’est prononcé sur la sélection ivoirienne de la Coupe d’Afrique des Nations 1965, composée entre autres de Konan Yobouët, de Sery Wawa, Théo Dossou, etc. Et ce, à quelques jours de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire. Selon lui, cette sélection était une famille.
Quand j’observe cette image, je ressens dans les gênes l’existence éternelle de nos parents …
A lire aussi : La CAF signe un partenariat avec IMG pour la diffusion médiatique dans plus de 85 pays de 2023 à 2025
Oui, j’ai connu et fréquenté certaines de ces figures emblématiques, notre oncle Konan Yobouët, notre éducateur Sery Wawa, notre ami « le lion » Eustache Manglé …
Leurs visages me font frémir de nostalgie …
Ils représentent cette fierté authentique Ivoirienne …
Ils représentent ce bonheur, cette joie de vivre qui nous caractérisaient,
Cet esprit de famille, une et indivisible…
Cette première sélection est un groupe d’amis qui se regroupent spontanément,
Comme dans les collèges et lycées de l’époque.
Chacun connaît son « camarade qui est fort ».
La défense est composée de Théo Dossou dans les buts, un maître de sérénité aux réflexes de chat, qui deviendra aussi un maître dans les arts martiaux.
La super muraille de la défense centrale Sery Wawa – Konan Henri , représente le socle de la jeune nation Ivoirienne en grande et réelle émergence.
À gauche le stylé Diagou Matias , à droite « le petit bandit » IDRISSA .
Au milieu, un duo axial avec Bazo Christophe et Zadi François, ou l’art de contrôler le jeu, de relancer juste, le métronome Bazo ayant ce sens de l’équilibre, ce flair du contre pied hors du commun.
La force de cette sélection, c’est surtout ses milieux offensifs plongeants et très forts techniquement : Konan Yobouët et Joseph Bléziri.
Des numéros 10 et buteurs en même temps, capable de tout, dans leurs échappées lyriques.
Tahi François le Manois, est un ailier gauche de poche spécialisé dans sa fonction « de centreur » infatigable pour l’avant de pointe.
Le lion , Eustache Manglé apporte son punch, sa force de frappe, sa bonne humeur.
Je vous le disais , c’était une famille , cette sélection. Représentative de la grande famille Ivoirienne.
Cette CAN 1965 en Tunisie révéle au monde, la qualité de cette jeunesse Ivoirienne. Un style unique qui allie force et technique.
Ce n’est plus forcément , « l’un ou l’autre », avec les Ivoiriens, c’est « les deux à la fois » .
Nasser El Fadel
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction
Michel Der Zakarian (entraineur Montpellier): « Certains joueurs pensent plus à la CAN qu’au club »