L’ivoirienne Flora Niagne (polyglotte qui parle 8 langues) a remporté le prix de meilleur prestataire africain du secteur linguistique 2023 à Kigali au Rwanda.
Une nouvelle victoire pour l’ivoirienne Flora Niagne, qui a été couronnée meilleure prestataire africain du secteur linguistique pour l’année 2023 lors d’une cérémonie tenue à Kigali, au Rwanda. Flora Niagne, polyglotte impressionnante parlant couramment 8 langues, a été récompensée pour son incroyable talent et sa contribution exceptionnelle dans le domaine des langues. Cette jeune ivoirienne à la voix mélodieuse et au charisme indéniable est une passionnée des mots et de la communication interculturelle.
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Le prix du meilleur prestataire Africain du secteur linguistique est décerné chaque année à une personne qui a apporté une contribution significative à la promotion et à la préservation des langues africaines. Titulaire d’un doctorat en langues étrangères appliquées au droit et au commerce international, et d’un master en gestion d’entreprises et communication décroché dans la prestigieuse Université d’Oxford, Flora Niagne parle couramment 8 langues (Arabe, Russe, Espagnol, Anglais, Portugais, Allemand, etc). A 36 ans, elle jongle avec les langues étrangères à son aise. Un atout qui lui a permis d’assurer le rôle d’interprète à travers plusieurs conférences dans le monde.
Rappelons que Flora est aujourd’hui installée à Abidjan où elle interagit avec le reste du monde depuis son cabinet « Eclair Consulting » sis à Abidjan-Cocody. Malgré ses nombreux atouts, Flora reste toujours attachée à ses valeurs africaines. Née à Grand-Bereby, dans le sud-est de la Côte d’Ivoire, elle effectue son cursus primaire et secondaire à Daloa et à Abidjan. Sa passion pour les langues étrangères n’a pas dilué son amour pour les langues locales comme le Dioula, le Guéré et le Wolof (langue locale Sénégalaise).
Flora Niagne déplore cependant le manque d’engouement de la jeunesse d’aujourd’hui à la chose littéraire, surtout aux langues étrangères. Pourtant, un secteur porteur qui nourrit son homme. Fort de tout ce constat elle a mis en place un concept d’After-work dénommé « A lire et à boire ».
Café littéraire au cours duquel un auteur expose le contenu de son œuvre au public. Le tout dans une ambiance et en dégustant du vin. « C’est une manière pour nous de faire la promotion de la lecture, du livre et des écrivains qui sont les garants du savoir. Il existe peu de plateformes qui mettent les écrivains en lumière en Côte-d’Ivoire. « A lire et à boire » veut se positionner aujourd’hui comme la lucarne parfaite pour les écrivains », a-t-elle relevé.
Lucien Kouaho (stagiaire)