Les bonnes nouvelles s’enchaînent chez l’Ivoirien Abdoulaye Diarrassouba dit Aboudia. Après avoir reçu le Prix d’excellence pour le Cinéma et les Arts visuels des mains du chef de l’État ivoirien il vient de recevoir une autre distinction le 25 septembre 2025. Il a été couronné par le journal The Guardian « artiste le plus vendu de l’année 2022 ».
Il y a de bonnes nouvelles chez Aboudia. Le 5 septembre 2023, Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, a décerné le Prix d’excellence pour le Cinéma et les Arts visuels à Abdoulaye Diarrassouba dit Aboudia. Et voilà que le 25 septembre 2025, The Guardian, le très sérieux journal britannique, fait une chandelle incroyable au peintre ivoirien.
« Nous sommes ravis de partager avec vous une nouvelle incroyable ! Aboudia, artiste talentueux originaire de la Côte d’Ivoire, a été couronné artiste le plus vendu de l’année 2022. Cette nouvelle a pris tout le monde par surprise, même les experts du marché de l’art ! », lit-on dans un long article du journal. Toujours selon The Guardian, l’Ivoirien a vendu plus d’œuvres aux enchères que tout autre artiste en 2022, selon le rapport The Hiscox Artist Top 100. « L’artiste ivoirien a vendu un total de 75 lots en 2022, surpassant des artistes bien connus tels que Damien Hirst et Edgar Plans, qui ont vendu respectivement 73 et 65 œuvres aux enchères », a précisé le journal.
Dans le classement Hiscox Artist Top 100, le plasticien ivoirien occupe la première place. « Cette réalisation extraordinaire est un hommage à l’engagement, au talent et à la passion d’Aboudia pour l’art. Il nous rappelle que l’art transcende les frontières et que le talent peut émerger de n’importe où dans le monde », souligne le média britannique. C’est une vraie performance pour cet enfant d’Abidjan de 40 ans. Le diplômé du Centre technique des Arts appliqués de Bingerville vend bien son pays la Côte d’Ivoire.
C’est le quotidien de la vie en Côte d’Ivoire qui inspire Aboudia. L’artiste supranational cosmopolite présente son travail au monde entier et aux cultures universelles. Il peint les réalités sociales d’une société africaine en pleine mutation. En peu de temps, Aboudia a fait le tour du monde avec ses toiles. De la Biennale Bénin 2012 à l’Art Twenty One à Lagos (ChapChap, 2016), en passant par le Nevada Museum of Art (Reno, 2013), la Galleria Continua (Sphères#7, 2014) ou la Saatchi Gallery (Pangaea : New Art From Africa and Latin America, Londres, 2014-2015).
NDLR : Le titre et l’introduction sont de la rédaction