Il y a quatre ans, le 12 août 2019, le monde de la musique ivoirienne et africaine était plongé dans la tristesse avec la disparition tragique de l’artiste emblématique DJ Arafat. Surnommé le « Daïshikan », Ange Didier Houon, de son vrai nom, a laissé un vide immense derrière lui, mais son héritage musical continue de résonner et d’inspirer des générations.
DJ Arafat, véritable icône du coupé-décalé, a marqué de son empreinte la scène musicale avec sa voix unique, ses chorégraphies entraînantes et son énergie inépuisable. Son influence a transcendé les frontières de la Côte d’Ivoire pour toucher des millions de fans à travers le continent africain et au-delà. Ses hits à succès tels que « Kpangor », « Yôrôbô » et « Dosabado » sont devenus des hymnes incontournables dans les clubs, les fêtes et les rassemblements. DJ Arafat a réussi à capturer l’essence de la jeunesse ivoirienne et à la refléter à travers sa musique et son style unique.
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Mais au-delà de sa musique, DJ Arafat était également connu pour sa personnalité flamboyante et controversée. Il a suscité des débats passionnés et a su créer un lien spécial avec son public grâce à son authenticité et à sa franchise. Depuis sa disparition, de nombreux hommages ont été rendus à DJ Arafat, tant par ses pairs artistes que par ses fans. Des rassemblements commémoratifs ont eu lieu chaque année pour honorer sa mémoire et célébrer son héritage musical. Ses chansons continuent d’être diffusées à la radio, dans les boîtes de nuit et sur les plateformes de streaming, attestant de l’impact durable de son art.
La légende de DJ Arafat ne se limite pas à sa carrière musicale. Il a également laissé une marque en tant que modèle pour la jeunesse ivoirienne, inspirant de nombreux jeunes à poursuivre leurs rêves avec passion et détermination. Alors que les Ivoiriens commémorons le quatrième anniversaire de sa disparition, il est clair que DJ Arafat reste bien vivant dans les mémoires et dans les cœurs à travers sa musique intemporelle. Son héritage perdure, et sa voix continue de résonner pour célébrer la vie, l’art et la culture qui ont défini le « Daïshikan ».
Ignace Konan (stagiaire)
Côte d’Ivoire : L’avenue où DJ Arafat a trouvé la mort à Cocody va porter son nom