La 19e édition du Festival International de la Culture et des Arts de Daoukro (FICAD) s’ouvre sous les meilleurs auspices avec la participation exceptionnelle d’Aïcha Koné, une figure emblématique de la musique africaine. Invitée d’honneur de la soirée de beauté et de mode, prévue ce vendredi 16 août 2024 à l’auditorium de l’hôtel de la Paix de Daoukro, la Diva sera au cœur des festivités.
Le commissaire général du FICAD, l’honorable Akoto Olivier, a souligné l’importance de cet événement, affirmant : « Nous amorçons les préparatifs de la 20e édition en 2025, et il est naturel d’associer les images des icônes internationales à notre événement. C’est en cela que nous avons invité la doyenne de la musique africaine, Aïcha Koné, qui est venue non seulement apporter son soutien au comité d’organisation, mais aussi rendre un hommage artistique au président Henri Konan Bédié, qui était un mécène de la culture. »
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Avant la grande soirée, Aïcha Koné a tenu à marquer sa présence par des gestes symboliques en faveur de la communauté de Daoukro. Accompagnée de dons, elle a visité la maternité de l’hôpital général, où elle a rencontré les nouveaux-nés, les parturientes et le personnel médical.
Le député Akoto Olivier a expliqué, « c’est une maman, donc pour sa première sortie, elle a bien voulu dire merci et féliciter les femmes de Daoukro. Et le lieu qui symbolise la maternité est bien l’hôpital. Un moment rempli d’émotions. »
La journée s’est poursuivie avec une visite à la cour de la chefferie traditionnelle, où Aïcha Koné a été accueillie par Nanan Koffi Eugène et sa notabilité. Touché par sa présence, le chef coutumier lui a attribué le nom « Affoué Aïcha Koné » et lui a offert une tenue baoulé, un geste qui a renforcé les liens entre l’artiste et la tradition locale.
Enfin, Aïcha Koné a conclu sa tournée au quartier Dioulakro, où elle a partagé des moments de convivialité avec la communauté malinké. À chaque étape, l’icône de la musique africaine a été chaleureusement accueillie, une marque de reconnaissance qu’elle a décrite comme « une grande source de fierté et d’honneur. »
Lucien Kouaho (stagiaire)
